Du jardin royal, en passant par le jardin botanique de Brest, le hasard mène, à la fin du 18e siècle, la fraise du Chili dans la presqu’île de Plougastel. Bénéficiant d’un climat océanique d’une douceur exceptionnelle, similaire à celui du berceau d’origine de la fraise chilienne, cette commune sera la première à la cultiver. Au début du 19e siècle on y cultive le fraisier de barbarie, probablement issu du croisement naturel entre le capron et le fraisier du Chili. Ce plant plus trapu produit des fruits rouges et moins gros que ceux de la blanche du chili. C’est en effet autour de ce savoureux petit fruit rouge, devenu ressource essentielle, que s’organise la vie des plougastels. Jusqu’en 1940, la commune produit le quart de la production française, exportant vers Paris et l’Angleterre : on parle de « l’âge d’or de la fraise ».
Mais, après la Seconde Guerre Mondiale, le manque d’évolution des techniques de production, l’absence de recherche agronomique et de main d’œuvre entraînent un déclin inexorable du marché.
Pour contrer cette mort annoncée, le 7 juin 1996, le fruit rouge fait l’objet d’un plan de relance. En 1997, le Musée de Plougastel devient donc « Musée de la Fraise et du Patrimoine », musée unique en France. Sous l’impulsion de la région, du département et de la commune, une ère de renouveau s’annonce…
Pour que la fraise redevienne associée au nom de Plougastel.
Amédée François Frézier.
He was the discoverer of the white strawberry. His name originally coming from the Irish name Frazer was a predestined name. During the 18th century, he worked as an engineer on French boats. Whilst on a voyage to spy on the Spanish colonies on behalf of the king of France, he discovered, in the isle of Chiloé, a very big and white strawberry that he brought back to France to cultivate under the name of “Blanche du Chili” (White from Chile”.
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